Samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024, Denis Langlois sera au SALON DU LIVRE "Marque-page", à CÉBAZAT (Puy-de-Dôme), Domaine de la Prade, 46 route de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, sur le stand des Editions La Déviation.
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Le samedi 28 septembre 2024, à 15 heures, à MONNERVILLE (Essonne), CONFÉRENCE-DÉBAT "La Mort du babouin de Monnerville".
Le 22 août 2024, parution d’un nouveau livre aux éditions La Déviation : La Cavale du babouin
En 2022 : Parution de La Politique expliquée aux enfants de Denis Langlois, illustrée par Plantu. (Editions La Déviation)
Édition spéciale 1983-2022.
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2021. "Le Voyage de Nerval" (Gérard de Nerval au Liban), récit de Denis Langlois, paraît aux éditions de La Déviation.
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Paru en 2020 le livre "Pour en finir avec l’affaire Seznec" (La Différence) de Denis Langlois (avec un cahier-photos de 16 pages) sera bientôt à nouveau disponible en librairie.
2019
Les Éditions de La Différence publient "L’Affaire Saint-Aubin" de Denis Langlois, avec un cahier-photos de 16 pages.
2018, les éditions SCUP-La Déviation publient une nouvelle édition complétée et illustrée de "Panagoulis, le sang de la Grèce" de Denis Langlois.
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ARCHIVES MILITANTES.
Nouvelles rubriques sur le site :
*La Ligue des droits de l’homme (1967-1971).
*La Fédération internationale des droits de l’homme (1968-1970).
*Les luttes militantes pour l’autodétermination du Pays Basque (1984-1997).
SUR LES TRACES DU PASSÉ.
Avec son nouvel ouvrage, Denis Langlois revient sur une période de sa vie, qui le confronta aux atrocités de la guerre au Liban.
À travers ce récit, cet ancien avocat parisien, pacifiste, porte-parole de l’Appel des 75 contre la guerre du Golfe et qui vit en Auvergne depuis une dizaine d’années, a éprouvé le besoin de revenir, à l’heure où le Moyen-Orient est le théâtre de bouleversements considérables, sur une période de sa vie qui le confronta aux atrocités de la guerre tandis qu’il séjournait au Liban, pays en proie à un conflit qui devait durer quinze ans, de 1975 à 1990.
Quelques années après cette guerre, l’avocat se voit confier une étrange mission : partir à la recherche d’un certain Elias Kassem, Libanais chrétien dont les traces se perdent au lendemain du massacre par les Druzes de sa femme et de ses deux enfants, dans leur village niché dans les montagnes de Chouf. Cette quête tombe des mains du hasard à un moment où l’auteur, qui vient de perdre son père, éprouve un flottement dans son existence, une vie consacrée pour l’essentiel et vainement selon lui, à œuvrer pour le changement d’une société injuste, à parcourir le monde en ces points névralgiques où la civilisation finit toujours par sombrer dans la barbarie.
Ce récit simple, méticuleux et profond prend sa source « dans un journal que je tenais régulièrement, précise Denis Langlois. En tant qu’écrivain, je l’ai simplement construit de façon littéraire pour créer une progression et, si possible, un suspense ».
L’avocat retourne donc au Liban, après l’horreur, après l’inconcevable. « Comment un être humain peut-il tuer un autre être humain, son voisin, son ami ? », car comme au Rwanda en 1994, les tueries libanaises entre Druzes et Chrétiens se firent « en famille », pour ainsi dire. L’ombre toujours fuyante d’Elias Kassem devient pour l’avocat prétexte à se fuir soi-même, à se perdre, à satisfaire ce besoin « de descendre dans les bas-fonds de la conscience humaine, de comprendre la barbarie ».
« Le Déplacé » décrit bien cette descente, étrangement calme et lumineuse, au cœur de la monstruosité de l’homme. « J’ai perdu mes illusions mais je reste convaincu qu’il faut résister, qu’il faut « objecter » : ce terme me semble tout à fait juste » ajoute l’écrivain.
Catherine DAVID